Reproduction patinée à la main sur socle en bois noir. Moule réalisé à partir d'une empreinte de l'œuvre originale exposée au musée Guimet.
La Chine antique, comme la Grèce ancienne, a été fascinée par le cheval. Dès la Dynastie des Shang (XVIIème-XIème siècle avant J.-C.), il accompagnera les souverains...
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Reproduction patinée à la main sur socle en bois noir. Moule réalisé à partir d'une empreinte de l'œuvre originale exposée au musée Guimet.
La Chine antique, comme la Grèce ancienne, a été fascinée par le cheval. Dès la Dynastie des Shang (XVIIème-XIème siècle avant J.-C.), il accompagnera les souverains dans leurs palais funéraires. Il sera alors enterré en nombre pour former un cortège.
Sous les Qhou (Xème-IIIème siècle avant J.-C.), il apparaît en équipage attelé à des chars à deux roues. Harnaché souvent à l'aide d'ornements en métaux précieux, il ne reste pourtant figuré qu'exceptionnellement. Il faut attendre les Qin et les Han (221 avant J.-C. - 220 après J.-C.) pour le voir représenté de façon courante.
Le petit bronze du Musée National des Arts Asiatiques-Guimet appartient à ce lot de pièces insignes, datable de la fin des Qhou. Son audacieuse schématisation renforce l'effet expressionniste de cet impétueux coursier. Il semble dompté, les muscles bandés dissimulant à peine sa solide charpente osseuse.
L'échine haute porte une tête étrange et stylisée qui transforme l'animal en une sorte de créature fantastique.
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