Ligne de papeterie Le jeu de paume - Château de Fontainebleau
« Épater la galerie » ; « Qui va à la chasse perd sa place » ; « Tomber à pic » : provenant de l'univers du jeu de paume, ces expressions passées dans la langue française témoignent de l'importance de cette activité dans les temps anciens, qui touchait toutes les couches de la population. Le jeu de paume, et particulièrement celui de courte paume -joué dans une salle spécifique-, a connu ses heures de gloire durant environ deux cents ans, entre les années 1450 et 1650. Chaque maison royale en abritait un ou plusieurs, notamment au Louvre, à Vincennes, à Compiègne ou à Saint-Germain. De nos jours, seule la salle de Fontainebleau, construite sous Henri IV, est encore dévolue à ce jeu, toujours pratiqué dans un très petit nombre d'endroits.
Comme empreintes culturelles, la ligne de papeterie Le Jeu de Paume pour le château de Fontainebleau, met en exergue quelques-unes des expressions, aujourd'hui populaires, directement héritées de la pratique de ce jeu royal de la paume.
Au jeu de courte paume, il y a un système de "gagne terrain" dans le comptage des points appelé les chasses. La meilleure chasse que l'on puisse réaliser est la chasse "pic" qui se situe au pied du mur, au fond du court. Lorsque la balle tombe à cet endroit précis du terrain, cela donne un avantage important au joueur qui a réussi ce coup. Ainsi, quand la balle "tombe à pic", elle offre l'opportunité précieuse de marquer un point plus facilement.
Couverture:
D'après La magnifique histoire du Jeu de Paume
Détail de la page de garde du livre d'Albert de Luze, Éditions Delmas, 1933
Château de Fontainebleau
© Photo Rmn-GP (Château de Fontainebleau/ G. Blot)
Une ligne initiée par la Rmn-GP et le château de Fontainebleau
Cahier 15 x 21 cm 64 pages - feuilles lignées
Imprimé en France, sur papiers de création.
© Rmn - Grand Palais, Paris 2023
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