Ligne de papeterie Le jeu de paume - Château de Fontainebleau
« Épater la galerie » ; « Qui va à la chasse perd sa place » ; « Tomber à pic » : provenant de l'univers du jeu de paume, ces expressions passées dans la langue française témoignent de l'importance de cette activité dans les temps anciens, qui touchait toutes les couches de la population. Le jeu de paume, et particulièrement celui de courte paume -joué dans une salle spécifique-, a connu ses heures de gloire durant environ deux cents ans, entre les années 1450 et 1650. Chaque maison royale en abritait un ou plusieurs, notamment au Louvre, à Vincennes, à Compiègne ou à Saint-Germain. De nos jours, seule la salle de Fontainebleau, construite sous Henri IV, est encore dévolue à ce jeu, toujours pratiqué dans un très petit nombre d'endroits.
Comme empreintes culturelles, la ligne de papeterie Le Jeu de Paume pour le château de Fontainebleau, met en exergue quelques-unes des expressions, aujourd'hui populaires, directement héritées de la pratique de ce jeu royal de la paume.
L'expression "Épater la galerie" vient d'un sport pratiqué depuis le Moyen Âge: le jeu de paume. Au départ, ce sport se pratiquait en extérieur. Puis, à partir du XIVe siècle, on commence à construire des terrains couverts appelés "tripots". Ces salles sont bordées de galeries où les spectateurs peuvent regarder la partie. Lorsqu'un joueur réussit un coup spectaculaire, où que son habileté est impressionnante, il "épate la galerie".
Couverture:
D'après le détail de la main du Portrait de François Ier, vers 1900
Atelier de Joos van Cleeve (1480 ou 1490 (ca.) - 1540 ou 1541)
Huile sur toile. H. 102; l. 76,5 cm. Château de Fontainebleau, Galerie des Fastes
© Photo Rmn-GP (Château de Fontainebleau/ G. Blot)
Une ligne initiée par la Rmn-GP et le château de Fontainebleau
Cahier 15 x 21 cm 64 pages - feuilles lignées
Imprimé en France, sur papiers de création.
© Rmn - Grand Palais, Paris 2023
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