Reproduction patinée à la main sur un socle en bois noir. Moule réalisé à partir d'une empreinte de l'œuvre originale.
Si l'on en juge par les scènes figurées, c'est une gracieuse petite personne, assise, portant sur la tête une plume d'autruche, signe hiéroglyphique phonétique de son nom ; c'est aussi...
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Reproduction patinée à la main sur un socle en bois noir. Moule réalisé à partir d'une empreinte de l'œuvre originale.
Si l'on en juge par les scènes figurées, c'est une gracieuse petite personne, assise, portant sur la tête une plume d'autruche, signe hiéroglyphique phonétique de son nom ; c'est aussi le poids juste qui servira, dans la balance du jugement des morts, à peser le cœur du défunt et à reconnaître s'il est maâty, c'est-à-dire conforme à Maât : les textes la disent fille de Rê et c'est elle que les rois offrent aux dieux, portée au creux de la main comme une petite poupée, sur la plupart des scènes occupant le fond des chapelles.
Maât est l'offrande par excellence, celle pratiquement qui tient lieu des autres parce qu'elle les inclut virtuellement en elle. Pour ces diverses raisons, on a l'habitude de considérer Maât comme l'incarnation de la Vérité et de la Justice. Cette opinion est loin d'être téméraire et se justifie par une foule de preuves : lors du jugement, c'est à la Vérité que l'on compare le cœur du défunt ; le vizir, chef suprême des tribunaux d'Egypte, est «prêtre de Maât» ; «parler selon Maât» s'oppose à «mentir»...
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