Reproduction en résine patinée à la main. Moule réalisé à partir d'une empreinte de l'œuvre originale.
Nouvel Empire, II° époque Thébaine, règne de Ramsès II
Les mains sagement posées sur les genoux, un singe babouin est juché sur un petit socle. Il serait sacrilège de le confondre avec un animal familier...
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Reproduction en résine patinée à la main. Moule réalisé à partir d'une empreinte de l'œuvre originale.
Nouvel Empire, II° époque Thébaine, règne de Ramsès II
Les mains sagement posées sur les genoux, un singe babouin est juché sur un petit socle. Il serait sacrilège de le confondre avec un animal familier. Ce singe est l'une des formes du dieu Thot, patron des scribes. C'est ce que nous rappelle la table d'offrande placée au bas de son piédestal et l'attitude du scribe, humblement assis à ses pieds.
Il déroule un papyrus inscrit sur ses genoux et courbe la tête en signe de dévotion ; l'inscription qui court tout autour de ce petit groupe consiste en invocations à Thot, «Maître des paroles divines», au bénéfice du scribe, dont les titres sont énumérés. C'est un très haut personnage, nommé Nebmertouf, prêtre, archiviste et scribe royal ayant rang de ministre.
Aménophis III, son souverain, lui accorda l'insigne faveur d'être représenté à ses côtés sur les murs du temple de Soleb.
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