Le Musée national Picasso-Paris présente du 18 février au 25 mai 2025, sa nouvelle exposition temporaire : « L'art « dégénéré » : Le procès de l'art moderne sous le nazisme ». Première exposition en France consacrée à l'Art dit « dégénéré », elle explore et met en perspective l'attaque méthodique du régime nazi contre l'art moderne et la place qu'occupe Pablo Picasso, archétype de l'artiste « dégénéré » dans cette histoire.

Haut lieu de l'histoire, immense coffre à trésors où les esthétiques du monde convergent, le musée du Louvre inspire bien des univers créatifs. C'est à celui de la mode, qui aime tant regarder du côté de l'art, qu'il ouvre ses portes le temps d'une exposition en forme de dialogue.

Pour garder une certaine cohérence sans se perdre dans l'immensité des collections du Louvre, il a été décidé d'aborder le sujet par le prisme de l'histoire des styles décoratifs, des métiers d'art et de l'ornement. Ainsi l'exposition Louvre Couture se déploie dans les galeries et salles du département des Objets d'art. Ici la mode se matérialise par la présence de 65 silhouettes contemporaines et d'une trentaine d'accessoires. L'histoire se déroule de Byzance au second empire et fait dialoguer les pièces prêtées par les grandes maisons de couture, anciennes et contemporaines, de Paris et d'ailleurs, avec les objets et ornements dont elles sont inspirées, auxquels elles font écho.

Louvre Couture porte l'ambition de souligner les liens entre deux mondes comme celle de mettre en lumière la participation d'hommes et de femmes de la mode, de Jacques Doucet à Madame Carven, qui par leur générosité, ont contribué au développement des collections du département. C'est enfin l'occasion de poser un œil nouveau sur les objets d'art du musée comme sur les créations des grands noms de la mode contemporaine.

Peintre majeur de la pré-Renaissance italienne, Cenni di Pepo, dit Cimabue, est pour la première fois dans l'histoire du musée du Louvre, à l'honneur d'une exposition qui lui est entièrement consacrée. Considéré comme l'un des artistes les plus influents du 13ème siècle, le peintre italien et sa vision picturale unique a bouleversé la peinture occidentale. En cherchant à représenter le monde, les objets et les corps tels qu'ils existent, les émotions telles qu'elles se manifestent, Cimabue a contribué au renouvellement de la peinture chrétienne, s'écartant de l'art byzantin et introduisant dans ses œuvres un naturalisme surprenant pour l'époque.

Intitulée « Revoir Cimabue », cette rétrospective inédite présente une quarantaine d'œuvres déployées autour de deux tableaux, Maestà et La Dérision du Christ.

Le second est un panneau redécouvert en France en 2019, restauré puis classé trésor national. Il figure aujourd'hui dans les collections du Louvre.

Le premier, restauré en 2024, symbolise le renouvellement de l'iconographie religieuse mené par Cimabue. Sa restauration a permis de retrouver et mettre en valeur la variété comme la subtilité des coloris, du bleu de la robe de la Vierge à l'or des auréoles, qui réfléchit la lumière comme un miroir.

L'exposition propose d'explorer une partie de l'œuvre de Duccio di Boninsegna, peintre siennois fortement influencé par Cimabue dont il aurait été l'un des élèves. La présentation du dyptique de Cimabue - une première - permet notamment de mieux identifier les influences qui ont guidé la main de Duccio dans la réalisation de sa propre Maestà, commandée par la ville de Sienne à l'aube du 14ème siècle.

Enfin, la présentation du Saint François d'Assise recevant les stigmates de Giotto, talentueux disciple de Cimabue, donne pleinement à voir l'héritage laissé par le maitre. A l'origine destiné à occuper le même emplacement que la Maestà du Louvre - soit le tramezzo de l'église San Francesco de Pise -, ce tableau est un manifeste de l'influence que Cimabue aura eu sur la peinture occidentale, marquant et inspirant une nouvelle génération d'artistes bien après son décès en 1302.

En avant-première de la réouverture de l'ensemble de ses galeries en juin 2025, le Grand Palais présente une exposition consacrée à l'œuvre poétique et sensible de l'artiste japonaise Chiharu Shiota.

Née à Osaka en 1972 et résidant à Berlin, Chiharu Shiota est mondialement reconnue pour ses installations monumentales faites de fils de laine entrelacés. Ces toiles gigantesques enveloppent très souvent des objets de son quotidien et invitent à un voyage onirique majestueux. Ses créations protéiformes explorent les notions de temporalité, de mouvement, de mémoire et de rêve, et requièrent l'implication à la fois mentale et corporelle du spectateur.