En acceptant de ratifier, le 15 août 1801, le Concordat, le pape Pie VII s'engage dans la voie d'une normalisation des relations entre le Saint-Siège et la République française.
Néanmoins, la promulgation des soixante-dix-sept Articles organiques, en avril 1802, tend à faire de l'Église de France une...
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En acceptant de ratifier, le 15 août 1801, le Concordat, le pape Pie VII s'engage dans la voie d'une normalisation des relations entre le Saint-Siège et la République française.
Néanmoins, la promulgation des soixante-dix-sept Articles organiques, en avril 1802, tend à faire de l'Église de France une Église nationale, aussi peu dépendante de Rome que possible et asservie au pouvoir civil. Ainsi le gallicanisme est-il en partie restauré et le Saint-Père ne peut accepter la subordination de l'Église de France à l'État.
C'est pour tenter d'obtenir leur abrogation que le pape accepte de venir sacrer Napoléon Bonaparte empereur des Français à Notre-Dame le 2 décembre 1804, mais il rentre sans avoir obtenu gain de cause.
Par la suite, les relations entre Pie VII et Napoléon Ier ne vont cesser de se dégrader. L'Empereur veut inclure les États pontificaux dans le blocus continental dirigé contre l'Angleterre. Mais le pontife refuse considérant que sa charge de pasteur universel lui impose la neutralité.
La répression impériale ne se fait pas attendre : les États de l'Église sont réduits au patrimoine de Saint-Pierre (1806-1808) ; Rome est occupée ( février 1808) ; les États pontificaux sont annexés à l'Empire (mai 1809); enfin Pie VII est enlevé dans la nuit du 5 au 6 juillet 1809. Il est d'abord détenu à Savone (1809-1812), puis à Fontainebleau (1812-1814). Napoléon envisage alors de fixer le siège de la papauté en France, à Avignon ou à Paris.
Au travers de nombreux documents, objets, peintures.... l'exposition illustre ce moment particulier des relations entre L'empire et la Papauté.
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