Au cours de quatorze années d'acquisitions, la collection des arts de l'Islam s'est notablement enrichie.
Certaines œuvres sont venues renforcer l'éclat de collections déjà fournies, par exemple dans le champ de la céramique iranienne médiévale. D'autres ont rejoint des collections nationales, dont...
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Au cours de quatorze années d'acquisitions, la collection des arts de l'Islam s'est notablement enrichie.
Certaines œuvres sont venues renforcer l'éclat de collections déjà fournies, par exemple dans le champ de la céramique iranienne médiévale. D'autres ont rejoint des collections nationales, dont les pièces avaient été séparées, permettant ainsi à des ensembles historiques importants de se reconstituer : c'est le cas d'un objet en métal réalisé pour la famille franque des Lusignan qui régna à Chypre.
La collection de miniatures a accueilli des pages connues depuis la grande exposition parisienne de 1903 ainsi qu'une peinture de l'Iranien Muhammad Zaman, absent jusqu'alors des collections publiques françaises. Dans le domaine peu fourni de l'art du livre ottoman, de précieuses acquisitions ont été faites avec, parfois, l'appui de généreux mécènes.
Ces quatorze années se signalent également par une politique d'acquisition originale visant des œuvres des XVIIIè et XIXè siècles, longtemps méconnues du grand public. Ce sont ainsi les céramiques de Tophane (Istanbul) qui sont présentées, les prestigieux tapis de Zareh Penyamine Paren tissés à Kumkapý, ou encore, dans le domaine iranien, de nouveaux aspects de l'art qadjar, émaillerie et céramique jusqu'alors presque absentes des collections.
Toutes ces œuvres viennent dessiner une géographie nouvelle d'un grand domaine de la culture, dont de nombreux aspects restent à explorer.
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