Commencée en 1811, la rédaction de l'Inventaire général, communément appelé Inventaire Napoléon, avait été ordonnée par un arrêté du 30 janvier 1810 disposant que tous les objets d'art de la Couronne devaient être répertoriés.
En effet, aucune liste n'avait plus été dressée depuis la Révolution française...
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Commencée en 1811, la rédaction de l'Inventaire général, communément appelé Inventaire Napoléon, avait été ordonnée par un arrêté du 30 janvier 1810 disposant que tous les objets d'art de la Couronne devaient être répertoriés.
En effet, aucune liste n'avait plus été dressée depuis la Révolution française alors que les confiscations des biens du clergé et des émigrés, puis, à partir de 1796, les saisies à l'étranger, n'avaient cessé d'accroître le nombre des œuvres d'art réunies au Louvre. C'est donc un travail colossal que l'Intendant général de la Maison de l'Empereur confiait en 1810 à Dominique Vivant Denon, directeur des musées et à Henri Beyle, plus connu sous le nom de Stendhal, alors inspecteur attaché à l'Intendance générale.
Inachevé en 1815 à la chute de l'Empire, l'inventaire ne fut jamais terminé. Il servit toutefois durant les Cent Jours et au début de la Restauration à un vaste récolement porté en marge, récolement des collections qui permet de dresser pour la première fois un bilan des restitutions, des échanges et des négociations qui eurent lieu alors.
Cette édition du manuscrit et de ces annotations marginales commentée et enrichie de gravures du XIXè siècle permettra de renouveler l'étude du musée Napoléon.
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