Alain Kirili, né en 1946 à Paris, vit et travaille à Paris et à New York depuis 1966. Il commence à travailler en autodidacte, découvre la sculpture contemporaine américaine de David Smith et Barnett Newman et réalise des peintures abstraites. Sa première exposition a lieu en 1972 à la galerie Sonnabend à Paris. Depuis il se consacre essentiellement à la sculpture, plus particulièrement en fer forgé, mais aussi en terre cuite, en plâtre peint ou en bronze.
Ses œuvres parcourent le champ de l'expressionnisme abstrait, des constructions géométriques statiques aux gestualités baroques du modelage. Inspirées par le jazz, elles énoncent par ailleurs des correspondances : les installations fonctionnent comme des jam-sessions où l'inattendu et le hasard ont leur place.
Son œuvre est représentée dans les collections du Musée d'art moderne de New-York.
1969 : rencontre Philippe Sollers, Julia Kristeva et fréquente le groupe d'avant-garde Tel Quel.
1986 : Grand Commandement Blanc (commande publique) inaugurée aux Tuileries.
1996 : le ministre de la culture ré-inaugure Commandement Blanc aux Tuileries.
1999 : Le musée de Grenoble lui consacre une exposition.
2006 : crée un dialogue entre sa sculpture Un coup de dés jamais n'abolira la sculpture et les photos du Balzac de Rodin par Edward Steichen, au Musée d'Orsay. La sculpture est placée face à l'Origine du monde de Courbet.
2007 : inaugure sa sculpture monumentale en pierre de Bourgogne, Hommage à Charlie Parker, espace Masséna, (XIIIème).
Le conservateur de l'Orangerie P. Georgel l'invite à exposer pour affirmer le lien entre "Grand Commandement Blanc" et les Nymphéas de Monet.
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