En 1765, pour la première fois, les Nouvelles de la République des Lettres et des Arts, dans la Revue du Salon de la correspondance pour les sciences et les arts, faisaient paraître une section intitulée « femmes peintres ».
En s'attachant à une période, 1780-1830, où en France comme en Europe se multiplient...
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En 1765, pour la première fois, les Nouvelles de la République des Lettres et des Arts, dans la Revue du Salon de la correspondance pour les sciences et les arts, faisaient paraître une section intitulée « femmes peintres ».
En s'attachant à une période, 1780-1830, où en France comme en Europe se multiplient les artistes femmes de renom - Élisabeth Vigée Le Brun, Adélaïde Labille-Guiard, Anne Vallayer-Coster, Marguerite Gérard, Gabrielle Capet, Marie-Geneviève Bouliard, Marie-Victoire Lemoine, Rose Ducreux, Constance Mayer, Angelika Kauffmann, Anna Dorothea Therbusch, etc. - cette exposition met au contraire en lumière les conditions historiques, culturelles et sociales qui ont inscrit dans cette désignation de « femmes peintres » un paradoxe, l'idée que ces deux termes
ne pourraient jamais en faire qu'un parce qu'à l'un et à l'autre s'attachaient des jugements, des valeurs, des représentations incompatibles.
Ce catalogue réunit des œuvres et des documents qui permettent d'appréhender comment - c'est-à-dire dans quelles conditions et selon quelles stratégies - des peintres, parce que de sexe féminin, ont dû apprendre le métier, investir la scène artistique, construire leur carrière, forger leur personnage public.
Exposition au Musée du Luxembourg du 3 mars au 4 juillet 2021
Français
208 pages / 150 illustrations
Éditions Rmn - Grand Palais
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