1780-1830. Quelle histoire se raconte donc entre ces deux limites temporelles? La naissance d'un combat. Celui des peintres femmes. Certaines sont connues : Élisabeth Vigée Le Brun, Adélaïde Labille-Guiard, Marie-Guillemine Benoist, Marguerite Gérard... Mais si l'on excepte ces quelques rares figures...
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1780-1830. Quelle histoire se raconte donc entre ces deux limites temporelles? La naissance d'un combat. Celui des peintres femmes. Certaines sont connues : Élisabeth Vigée Le Brun, Adélaïde Labille-Guiard, Marie-Guillemine Benoist, Marguerite Gérard... Mais si l'on excepte ces quelques rares figures, la majorité de ces peintres sont méconnues voire inconnues du grand public.
Ce journal souhaite leur redonner une place dans notre mémoire artistique : en effet, nombre d'entre elles jouissaient alors d'un succès et d'une reconnaissance publique et institutionnelle qui contredit l'invisibilité et la minorité dont l'histoire de l'art les a frappées jusqu'à une période récente.
Entre les dernières décennies du XVIIIe siècle et la monarchie de Juillet, nombre de conditions concoururent à l'émergence de peintres femmes professionnelles et à ce que leur nombre atteigne une proportion digne d'être considérée en regard de celle de leurs homologues masculins. C'est cette histoire qui est ici révélée.
Exposition au Musée du Luxembourg, du 3 mars au 4 juillet 2021
Français
24 pages / 40 illustrations
Éditions Rmn-Grand Palais
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