Ce pin's en métal doré émaillé reprend un détail du tableau de Vincent van Gogh (1853-1890), La chambre de Van Gogh à Arles peint en 1889, conservé au musée d'Orsay.
Dans une lettre adressée à son frère Théo, Vincent explique ce qui l'incite à peindre une telle œuvre : il veut exprimer la tranquillit...
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Ce pin's en métal doré émaillé reprend un détail du tableau de Vincent van Gogh (1853-1890), La chambre de Van Gogh à Arles peint en 1889, conservé au musée d'Orsay.
Dans une lettre adressée à son frère Théo, Vincent explique ce qui l'incite à peindre une telle œuvre : il veut exprimer la tranquillité et faire ressortir la simplicité de sa chambre au moyen du symbolisme des couleurs. Pour cela, il décrit : "les murs lilas pâle, le sol d'un rouge rompu et fané, les chaises et lit jaune de chrome, les oreillers et le drap citron vert très pâle, la couverture rouge sang, la table à toilette orangée, la cuvette bleue, la fenêtre verte", affirmant : "J'avais voulu exprimer un repos absolu par tous ces tons divers".
A travers ces différents tons, c'est au Japon, à ses crépons et à ses estampes que Van Gogh fait référence. Il se justifie ainsi : "Les Japonais ont vécu dans des intérieurs très simples et quels grands artistes ont vécu dans ce pays". Même si, aux yeux des Japonais, une chambre ornée de tableaux et de meubles ne semble pas véritablement simple, pour Vincent c'est "une chambre à coucher vide avec un lit en bois et deux chaises". Il atteint malgré tout un certain dépouillement par sa composition constituée presque uniquement de lignes droites et par une combinaison rigoureuse des surfaces colorées qui suppléent à l'instabilité de la perspective.
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