Depuis 1989 le musée du Louvre et la Réunion des musées nationaux confient à des artistes contemporains le soin de réaliser des planches gravées à l'intention de la Chalcographie, qui en assure l'exclusivité du tirage, sans limitation du nombre d'épreuves.
Des tendances très différentes de l'art contemporain...
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Depuis 1989 le musée du Louvre et la Réunion des musées nationaux confient à des artistes contemporains le soin de réaliser des planches gravées à l'intention de la Chalcographie, qui en assure l'exclusivité du tirage, sans limitation du nombre d'épreuves.
Des tendances très différentes de l'art contemporain sont représentées. Geneviève Asse côtoie Georg Baselitz, Pierre Courtin, Jean-Pierre Pincemin, Pat Steir, Jean-Michel Alberola, Robert Morris, Louise Bourgeois, Marcus Raetz, Pierre Alechinsky ou Agathe May.
« L'espace informationnel existe. Il n'est pas immatériel mais incorporel. Je m'intéresse à la manière de donner une image de ces choses que nous ne pouvons pas voir. » Si l'art de l'artiste américain Terry Winters a toujours été profondément marqué par l'expressionnisme abstrait, cet artiste a cherché à se dégager d'un certain formalisme, notamment en prenant comme modèle de sa démarche artistique les évolutions de la pensée scientifique contemporaine. Dans les années 1980, il s'inspira dans ses compositions de radiographies anatomiques prises par rayons X, avant de s'intéresser à la cybernétique et aux connexions neuronales. L'estampe qu'il créa pour la Chalcographie, maillage de fils entrelacés qui semble s'étendre au-delà de la composition, évoque aussi bien des structures interconnectées et rhizomiques des réseaux informatiques, que des plans des mégapoles dans lesquelles les axes de circulation se développent à l'imitation des toiles d'araignées. Cette composition abstraite permet ainsi, selon les mots même de Winters, d'imaginer ce que l'on ne peut voir autrement.
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