Jean-Auguste Dominique Ingres (1780-1867)

Avec un père sculpteur, ornemaniste et miniaturiste, Jean Auguste Dominique Ingres grandit dans un environnement propice au développement de ses talents de dessinateur. Il débute ses études à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Toulouse, et se perfectionne auprès du peintre Jacques-Louis David. Ce dernier l'initie au mouvement néo-classique, mouvement qui l'inspirera durant toute sa vie . Son tableau "Les Ambassadeurs d'Agamemnon" lui permet d'obtenir le Prix de Rome en 1801. Quelques années après ce succès, le peintre continue son enseignement à la Villa Médicis. Ses œuvres font l'objet de nombreuses critiques à Paris et l'obligent à prolonger son séjour en Italie. Ce n'est qu'en 1824, que ses talents de peintre sont reconnus grâce à son tableau le « Vœu de Louis XIII ».

Ses talents de dessinateur

Avec un père sculpteur, ornemaniste et miniaturiste, Ingres grandit dans un environnement propice au développement de ses talents de dessinateur. Il débute ses études à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Toulouse, et se forme auprès du peintre Jacques-Louis David. Ce dernier l'initie au mouvement néo-classique, qui l'inspirera toute sa vie. Si son tableau Les Ambassadeurs d'Agamemnon lui permet d'obtenir le prix de Rome en 1801, ses œuvres font l'objet de nombreuses critiques à Paris. Ce n'est qu'en 1824 que ses talents de peintre sont reconnus en France, grâce à son tableau Le Vœu de Louis XIII. Un temps professeur à l'École des Beaux-Arts, Ingres consacre également la fin de sa carrière à de grandes commandes. L'une de ses dernières réalisations, Le Bain turc (1862), est exposée au Musée du Louvre.

Jean Auguste Dominique Ingres, La grande odalisque. Musée du Louvre ©GrandPalaisRmn / Franck Raux
Jean Auguste Dominique Ingres, La grande odalisque. Musée du Louvre ©GrandPalaisRmn / Franck Raux
Jean Auguste Dominique Ingres, Le bain turc. Musée du Louvre ©GrandPalaisRmn / Philippe Fuzeau
Jean Auguste Dominique Ingres, La grande odalisque. Musée du Louvre ©GrandPalaisRmn / Franck Raux

La Grande Odalisque

Elle a beau lui tourner le dos, c'est bien vers le spectateur que La Grande Odalisque de Jean-Auguste-Dominique Ingres darde son regard, tout à la fois langoureux et un brin moqueur. Lorsqu'il réalise en 1814 ce tableau sur commande de Caroline Murat, sœur de Napoléon Ier, le peintre français a en tête ces odalisques, du terme turc désignant une femme de chambre au service du harem du sultan. Faisant écho au courant de l'orientalisme qui inspire à l'époque de nombreux peintres, Ingres la représente entièrement nue, tout juste accessoirisée de bijoux, d'un turban et d'un éventail en plumes de paon. Si ce portrait fascine et interroge, c'est aussi parce que la femme ainsi offerte présente un dos particulièrement long (on compte trois vertèbres supplémentaires) ainsi qu'une pose peu naturelle, notamment au niveau des jambes. Un choix assumé par le peintre, préférant peindre à sa manière que de suivre une réalité anatomique.

" Avec le talent, on fait ce qu'on veut. Avec le génie, on fait ce qu'on peut. " Jean-Auguste Dominique Ingres

Le saviez-vous ?

Sa rivalité avec Delacroix lui a valu une chemise. Selon une anecdote rapportée dans le New York Times en 1893. Lors d'un dîner, Ingres, irrité de voir son rival, lui lance fermement "Le dessin, c'est l'honneur !"avant de renverser son café sur sa chemise immaculée.

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