En 1936, lors des fouilles du musée du Louvre à Tôd, furent mis à jour quatre coffrets de cuivre au nom d'Amenemhat II (1937 av. J.-C.), enterrés sous les fondations d'un sanctuaire élevé au dieu Montou à tête de faucon, dieu protecteur de Thèbes.
La richesse de ce trésor, constitué d'or, d'argent et...
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En 1936, lors des fouilles du musée du Louvre à Tôd, furent mis à jour quatre coffrets de cuivre au nom d'Amenemhat II (1937 av. J.-C.), enterrés sous les fondations d'un sanctuaire élevé au dieu Montou à tête de faucon, dieu protecteur de Thèbes.
La richesse de ce trésor, constitué d'or, d'argent et de lapis-lazuli, stupéfia les égyptologues français : si ces matières précieuses, surtout l'argent, provenaient du Proche-Orient et le lapis-lazuli de la lointaine Bactriane, les formes et le décor des nombreuses coupes et coupelles, qui constituaient une part importante de ce trésor, étaient étrangers à l'Egypte.
Mais godrons, spirales, rosaces, ondulations, coupes à anses élaborées, rappelaient le travail de l'orfèvre crétois. Or les égyptiens, qui ne pratiquaient que le cabotage le long des côtes, n'avaient pu visiter l'île de Crète ; mais, depuis la plus haute Antiquité, ils commerçaient par caravane avec le Proche-Orient qui devait servir d'intermédiaire entre ces deux civilisations.
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