Cette bague s'inspire d'un bracelet au serpent en or (Égypte, période romaine, 1er siècle apr. J.-C.) conservé au musée du Louvre.
L'Égypte passe de la domination ptolémaïque à la période impériale romaine lors de la défaite d'Actium en 31 av. J.-C. Un nouvel essor de la production de bijoux témoigne...
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Cette bague s'inspire d'un bracelet au serpent en or (Égypte, période romaine, 1er siècle apr. J.-C.) conservé au musée du Louvre.
L'Égypte passe de la domination ptolémaïque à la période impériale romaine lors de la défaite d'Actium en 31 av. J.-C. Un nouvel essor de la production de bijoux témoigne de la cohabitation entre les traditions égyptiennes, le monde romain et l'influence hellénistique toujours marquée.
La bijouterie serpentiforme apparaît en Égypte lors de la conquête d'Alexandre le Grand (332 av. J.-C.) et connaît une grande popularité de la fin du 1er siècle av. J.-C. à la fin du 1er siècle apr. J.-C. On lui prête des vertus apotropaïques, contre les influences maléfiques, et prophylactiques, contre la maladie Sa représentation se distingue en Égypte de celle du reste du bassin méditerranéen : les écailles de l'animal dessinées par un quadrillage composé de lignes diagonales entrecroisées sont de forme losangique.
Animal sacré de la déesse Isis, dont le culte est allé grandissant depuis la période hellénistique (323-31 av. J.-C.), le serpent est symbole d'immortalité, de guérison et de fécondité, ce qui en fait un ornement féminin par excellence.
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