La frivolité a vu le jour en Europe sous le nom de « knotting », en français, « faire des nœuds ». L'origine semble avérée au XVIème siècle mais indéterminée d'un point de vue géographique. Au XVIIIème siècle la frivolite est un art apprécié de l'aristocratie, et il fait partie de l'éducation des jeunes filles bien nées.
Il s'agit d'une technique de dentelle, qui s'exécute traditionnellement avec une ou deux navettes ; elles tiennent le fil de coton ou de soie, permettent de le dérouler, et l'empêchent de filer. Les ouvrages sont constitués d'une suite de nœuds, agencés de manière à former un motif. Les nœuds se font en deux parties, et sont parfois séparés par des «picots», qui rendent plus attrayants les ouvrages.
Cet art ne s'est pas perdu : Lorina Balteanu le découvre en 2006, et a l'idée d'y incorporer des perles de verres et des pierres fines, transformant la dentelle en bijou raffiné et élégant.
Ce bijou est inspiré d'un détail du tableau de Jean-Marc Nattier (1685 - 1766) - Madame Adélaïde de France (1732-1800) faisant des nœuds, 1756
Entretien : Conserver le bijou à l'abri de la lumière et de l'humidité.
Lavable à la main avec précaution, puis repassage à la vapeur, en vaporisant de l'amidon (pour leur redonner de la texture)
Fermer