L'inventaire après décès de la duchesse de Villars, qui fut l'une des dames d'atours de Marie-Antoinette, conservé dans le minutier des notaires de Versailles contient un document jusque la ignoré: « Suivent les objets des garde-robes de feue Sa Majesté la reine [Marie Leszczynska, épouse de Louis XV...
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L'inventaire après décès de la duchesse de Villars, qui fut l'une des dames d'atours de Marie-Antoinette, conservé dans le minutier des notaires de Versailles contient un document jusque la ignoré: « Suivent les objets des garde-robes de feue Sa Majesté la reine [Marie Leszczynska, épouse de Louis XV] et de Madame la dauphine [Marie-Antoinette] qui dépendent de ladite succession, dans les différents endroits dépendant de la garde-robe de Madame la dauphine ».
L'inventaire est le prétexte pour accompagner les pas de Marie-Antoinette non pas comme « reine de la mode », mais comme dauphine, laquelle, plus que victime de la mode, n'était encore que victime de l'étiquette.
On la suit de son arrivée en tant qu'archiduchesse en 1770 jusqu'à son avènement comme reine de France en 1774, en s'attardant particulièrement sur sa « Maison », le fonctionnement de sa garde-robe et son habillement, tout en s'interrogeant sur sa prétendue frivolité qui, contrairement aux attaques dont elle fut victime dès 1771, se révéla bien plus lorsqu'elle monta sur le trône.
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