Tsugouharu Foujita (1886 - 1968), La femme au chat
Après des études classiques, ce fils de samouraï entre à l'École des beaux-arts de Tokyo où son talent sera souvent récompensé. Très jeune, il s'intéresse aux images importées d'Europe et s'inscrit à des cours de français tout en consacrant au dessin...
Lire la suite
Tsugouharu Foujita (1886 - 1968), La femme au chat
Après des études classiques, ce fils de samouraï entre à l'École des beaux-arts de Tokyo où son talent sera souvent récompensé. Très jeune, il s'intéresse aux images importées d'Europe et s'inscrit à des cours de français tout en consacrant au dessin et à la peinture le plus clair de son temps. Pourtant, son style Occidental et son caractère trop indépendant dérangent. Avide de liberté, il quitte le Japon en août 1913. Après un court séjour à Londres, il s'installe à Paris où il devint vite une des figures pittoresques de Montparnasse. Il fréquenta les milieux mondains et rencontra de nombreux artistes comme Picasso, Soutine, Van Dongen, Modigliani, Chagall. De 1930 à 1950, il partagea sa vie entre des voyages où il rencontre succès et estime : en Angleterre, Belgique, Hollande, Suisse, Italie, Allemagne, Etats-Unis et ses deux capitales affectives : Paris et Tokyo. Le succès de Foujita alla croissant. Son style s'équilibre entre une figuration décorative aux formes épurées et délicates du vocabulaire japonais et la modernité Occidentale. Foujita dira de lui-même : je suis différent des autres car je suis japonais et myope. Il puisa ses sujets auprès des enfants et des chats et, amoureux de lui-même et des femmes, il multiplia autoportraits et portraits. En 1955, il adopta la nationalité française. Bouddhiste, il se convertit au catholicisme et se fit baptiser à 73 ans à la cathédrale de Reims, du nom de Léonard en hommage à Vinci. En 1968, il mourut d'un cancer à Zurich.
Fermer