Reproduction d'un travail de Guillaume Noël, peintre (1734-1804) et Etienne-Henry Le Guay, doreur pour la manufacture nationale de Sèvres.
Edité par Bernardaud.
La formule des décors à l'or sur fond uni noir ou de couleur vise à imiter les laques d'Extrême-Orient et rencontre une grande faveur à la...
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Reproduction d'un travail de Guillaume Noël, peintre (1734-1804) et Etienne-Henry Le Guay, doreur pour la manufacture nationale de Sèvres.
Edité par Bernardaud.
La formule des décors à l'or sur fond uni noir ou de couleur vise à imiter les laques d'Extrême-Orient et rencontre une grande faveur à la manufacture de Sèvres à partir de 1780. Ce goût perdure encore au début du XIXe siècle, et Joséphine, se montre férue de pièces de ce type en porcelaine de Sèvres ou de Paris. Les ouvriers de la manufacture de Sèvres excellent dans le travail de l'or, dont les reliefs tendent à reproduire ceux de la laque.
Le décor de la soucoupe montre un jeune garçon sur une escarpolette, qu'un personnage aide à se balancer en tirant la balançoire à l'aide d'une corde. Tout autour de la tasse litron se déroule un paysage exotique, dans lequel se promènent trois personnages; l'un d'eux est abrité sous une ombrelle. Ce type de scènes s'inspire avec liberté des gravures publiées d'après des dessins de Jean-Baptiste Pillement (1728-1800), notamment des Cahiers de balançoires.
Ce décor est dû au peintre Guillame Noël (1734-1804), et au doreur Étienne-Henri Le Guay, actif à la manufacture de Sèvres de 1751 à 1796. Le Guay est en effet mentionné dans les archives de la manufacture pour avoir appliqué des décors à l'or de chinoiseries sur des "goblelets litron"
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