A l'automne 2003, le château de Compiègne a participé aux célébrations nationales du bicentenaire de la naissance de Prosper Mérimée en organisant un ensemble de manifestations parmi lesquelles un colloque, ici publié.
Écrivain, historien, archéologue, Mérimée fut tout cela à la fois. La qualité et ...
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A l'automne 2003, le château de Compiègne a participé aux célébrations nationales du bicentenaire de la naissance de Prosper Mérimée en organisant un ensemble de manifestations parmi lesquelles un colloque, ici publié.
Écrivain, historien, archéologue, Mérimée fut tout cela à la fois. La qualité et l'originalité de son œuvre littéraire ont assuré sa réputation, de même que ses compétences en tant qu'inspecteur des Monuments historiques. Mais les vingt dernières années de sa vie font apparaître une autre facette de son caractère.
Son existence d'intellectuel républicain, libre penseur et indépendant, fut bouleversée en 1853 lorsque la fille de sa grande amie espagnole, la comtesse de Montijo, devint impératrice des français. Métamorphosé en homme de cour, il dut alors remplir des devoirs officiels et mettre ses talents à la disposition du couple impérial, contribuant à la création de spectacles et de divertissements. Il fréquenta les résidences où séjournaient Napoléon III et l'impératrice Eugénie -notamment le château de Compiègne- et mit au service de l'empereur son érudition d'humaniste.
Ce colloque, en rassemblant une mosaïque de renseignements sur cette dernière période peu connue de la vie de Mérimée, vient compléter l'image d'un homme qui compta au nombre des élites du règne de Napoléon III.
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